Test du boitier argentique professionnel Canon EOS 3

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Le Canon EOS 3 est un des derniers boitiers argentiques sorti par Canon, présenté lors de la Photokina 98 et doté des dernières technologies développées par Canon.

Il détrône l’EOS 1n à sa place de très haut de gamme tout en proposant un prix encore plus attractif.

L’autofocus de cet EOS 3 a été grandement amélioré puisque il va 8 fois plus vite que l’anciènne génération grâce à l’utilisation d’un capteur CMOS qui permet d’avoir 45 collimateurs autofocus dans son viseur.

C’est largement plus que les 5 collimateurs généralement trouvés dans les appareils photo jusqu’à l’EOS 3.

Cet autofocus a été développé durant plusieurs années par Canon et équipe ses deux derniers boitiers sortis : l’EOS 3 et l’EOS 1V sorti un peu plus tard en 2000.

Les 7 collimateurs centraux correspondent à des capteurs en croix de haute précision pour objectifs f/2,8, ou plus rapides, tandis que les 38 autres sont sensibles aux motifs horizontaux dès f/5,6. N’importe lequel des 45 collimateurs peut être sélectionné facilement par une touche et la molette de sélection et ce collimateur est ensuite affiché en rouge dans le viseur. Les 7 méthodes de mesure proposées par l’EOS 3 sont compatibles avec la grande plage AF à 45 collimateurs.

C’est une vraie révolution et Canon frappe un grand coup en proposant la plage Autofocus la plus grande à l’époque.

On retrouve sur l’EOS 3 un pilotage par l’oeil amélioré, une innovation déja présente sur les modèles EOS 5 et  EOS 50E.

L’intéret des boitiers pro, c’est que grace à leur autofocus hyper sensible, ils sont capable de conserver la mise au point automatique pour des objectifs ouvrant à f/8 là où les autres boitiers s’arretent à f/5,6.

L’EOS 3 est alimenté par une pile 2CR5 et permet une cadence de prise de vue de 4.3 images par secondes avec un niveau de bruit réduit. 

Il est compatible avec le booster PB-E2, alimenté par 8 piles LR6, qui permet alors de photographier à une cadence de 7 images par secondes en mode AF AI Servo avec système prédictif. .

Il est doté d’un superbe viseur à pentaprisme fixe proposant une couverture à 100%, une merveille très lumineuse.

L’EOS 3 possède 7 modes de mesure compatibles avec son système autofocus :
1 .Mesure évaluative sur 21 zones couplées aux collimateurs
2. Mesure partielle au centre (8,5% du viseur)
3. Mesure spot au centre (2,4% du viseur)
4. Mesure spot couplée aux collimateurs
5. Mesure moyenne à prédominance centrale
6. Mesure de pré-éclair de flash TTL
7. Mesure multispot (jusqu’à 8 mesures)

L’EOS 3 est doté des automatismes de mesure au flash E-TTL, A-TTL, et TTL avec les flashes Canon Speedlite.

Au niveau ergonomie, je ne vous cache pas que cet EOS 3 me rappel énormément mon précédent boitier numérique EOS 1D mark II et ce encore plus lorsqu’on monte le booster PB-E2.

En terme de prise en main, le boitier accompagné du booster est assez lourd, c’est pour cela que je compte l’utiliser sans le PB-E2 pour rester léger et discret, mais ce poids rappelle celui du 1D mark II assez conséquent avec sa batterie relativement lourde.

Au niveau des commandes, on retrouve la même logique sur la partie supérieure gauche du boitier, un bouton de mode et non plus une molette à tourner, seulement des modes semi automatiques : exit les modes paysages, portraits…

Un bouton pour le réglage de l’autofocus en mode AI-Servo (continu) ou One Shot (sujet immobile) et un autre pour le réglage du mode de mesure. On retrouve la logique de pression sur deux boutons pour modifier les réglages de la cadence de prise de vue (drive), de la sensibilité ISO du film et du bracketing automatique.

Sur la partie supérieure droite on retrouve l’écran LCD avec le rappel de vue restante, le décalage d’exposition sur 3 diaphragmes, le bouton de mémorisation d’exposition (*) qui permet de calculer et enregistrer une exposition avant de faire la mise au point, le bouton de selection des collimateurs qui est couplé avec la molette classique située à côté du déclencheur mais également avec la molette arrière afin de pouvoir se déplacer rapidement horizontalement et verticalement parmi les très nombreux collimateurs.

L’EOS 3 est doté d’une sécurité pour éviter l’ouverture de la trappe arrière permettant l’accès au film, ce qui n’était pas le cas sur mon EOS 5. Le chargement du film et l’avancement est lui aussi automatisé ce qui est bien pratique.

Le format de film utilisé est le 135 soit 24x36mm avec une possibilité d’utiliser des films DX de 25 à 5000 ISO et même de 6 à 6400 ISO en manuel.

La monture des EOS argentique est biensur l’EF, pas d’objectifs EF-S spécialement dédié aux petits capteurs numériques donc, attention à votre parc d’objectif actuel !

Mon fisheye Tokina 10-17mm au format DX avec une formule optique développée pour les petits capteurs dispose d’une monture EF et se monte donc parfaitement sur l’EOS 3, il suffit simplement de l’utiliser entre 15mm et 17mm pour supprimer le vignettage.

Premières pellicules réalisées avec l’EOS 3 :

Canon EF 100mm macro f/2.8 USM – Nikon Coolscan

Canon EF 100mm macro f/2.8 USM – Nikon Coolscan

Canon EF 100mm macro f/2.8 USM – Nikon Coolscan

Canon EF 100mm macro f/2.8 USM

Canon EF 100mm f/2.8 macro USM

Canon EF 100mm f/2.8 macro USM

Canon EF 100mm f/2.8 macro USM

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